12-13 juillet 2019
Pour profiter comme il se doit de cette mi-juillet ensoleillée, direction la Haute-Savoie, le temps d’un week-end prolongé. Dès vendredi après-midi, avec l’ami Olivier, nous nous rendons au col de la Colombière, au-dessus du Grand-Bornand. L’objectif du jour est la crête entre la grotte de Montarquis et la Combe Sauvage, soit près de 600 mètres de dénivelé. Le début de la rando est une longue traversée à flanc de montagne, alternant entre petites montées et petites descentes, sur environ 2 kilomètres. C’est ensuite que démarre véritablement l’ascension qui, malgré la pente, a le bénéfice d’être assez courte.
La météo est plutôt clémente pour les organismes, le ciel étant couvert et les températures acceptables. Arrivés au sommet, nous cherchons un replat pour planter la tente, que nous trouvons quelques dizaines de mètres en contrebas. Nous nous y installons. Si côté Aravis les nuages obstruent la vue, l’est offre un beau panorama jusqu’au lac Léman. Le Soleil arrive à percer ci et là, donnant de très beaux jeux de lumières photogéniques. En raison d’un léger voile à l’horizon, le coucher de soleil est assez terne, bien que la boule rouge au loin garantisse un minimum de spectacle, éphémère.
Au crépuscule, les nuages continuent leur ballet, qui sera incessant durant la nuit. Nous restons alors dans la tente, alors qu’on sent l’humidité tomber. Nos sens ne s’y sont pas trompés : aux premières lueurs du jour, la brume a envahi les lieux, permettant toutefois quelques trouées exploitées pour faire des photos intéressantes, notamment avec le drone.
Je retourne me coucher pour compléter cette courte nuit, puis nous nous levons, pour redescendre à partir de 10 heures. De biens belles ambiances ramenées de là-haut. Mais le week-end n’est pas fini pour autant…